Accidents en Ville

Publié le : 29 septembre 20204 mins de lecture

Type d’accident et Vitesse Moyenne de Déplacement en Ville
(source australienne, fondée sur 150 cas de morts en ville. Titre original: révélation, how speed kills).

Type d’accident Nombre
de Cas
Pourcent
de Cas
VMC
(km/h)
Vitesse Contrôlé
Moyenne (km/h)
Véhicule avançant tournant à gauche coupant la voie 55 36.4 68.9 59.0
Véhicule s’engageant de droite et tournant à gauche en traversant 23 15.2 63.0 58.6
Perte de contrôle suivie de collision 14 9.3 82.6 63.3
Collision arrière avec véhicule devant 14 9.3 63.5 60.4
Heurte piéton ou cycliste 12 7.9 62.8 61.6
Véhicule traversant devant de gauche à droite 9 6.0 65.2 56.4
Véhicule faisant demi-tour devant 8 5.3 65.1 60.6
Véhicule traversant devant de droite à gauche 7 4.6 62.7 60.3
Heurté par un véhicule hors contrôle 7 4.6 66.4 65.0
Véhicule à gauche tournant à gauche pour s’insérer 1 0.7 66.0 61.3
Accrochage latéral avec véhicule dans le même sens 1 0.7 92.0 58.0
Total 151 100.0 67.6 59.9

Selon RARU Adelaide 1995. Commentaire RARU: Les cas typiques de la série sont le véhicule tournant à gauche en traversant la voie du véhicule roulant librement (36%) et le véhicule tournant à gauche de la rue latérale du V.R.L.(15%). Ces deux cas comptent pour la moitié de tous les accidents. Les cas associés avec les vitesses les plus élevées sont: perte de contrôle suivi de collision (Vitesse Moyenne = 83 km/h); et surgissement d’un véhicule s’engageant en tournant à gauche sur la voie (Vitesse Moyenne = 69 km/h)(!).

Nous voyons que, pour la vitesse la plus excessive, 92 km/h sur un boulevard, nous avons UN (1) cas d’accrochage latéral dans le même sens. Sur 151 cas d’accidents en ville, cela fait 0,007 du total en arrondissant à l’unité supérieure. Ce cas justifierait-il la notion de notre criminel de la route? Puisque 65% des accidents ont lieu en ville, cela donne, si nous transposons en France ou en Belgique, respectivement (150.000*0,65*0,007) 645 cas (F) et (52.000*0,65*0,007) 224 cas (B).Or, les chiffres (IRTAD) donnent  au mieux 645 cas sur 100.000. faut-il négliger les  99.355 autres?

Même en prenant l’hypothèse la plus défavorable, nous avons 77,4% des cas, à une vitesse 66 km/h, inférieure à la VMC et presque égale à la vitesse légale (60 km/h ici), qui surviennent suite à une manœuvre stupide: demi-tour, s’engage sans regarder, etc. Or, tous ces accidents furent mortels. Médiatiser un gendarme qui à reçu un nouveau radar va-t-il résoudre le problème? Le rapport en anglais conseille de consacrer l’argent à améliorer les voies d’engagement ou de dégagement. Cette proposition, aussi absurde qu’elle puisse paraître, nous en convenons, pourrait, au conditionnel, bien sur, peut être avoir plus d’effet que la pose d’un panneau?

Les 2/3 des accidents ont lieu en ville et 80% des cas sont une manœuvre maladroite. Si nous faisons un ‘spot’ télévisé montrant ce cas, nous ciblerions 58,6% des accidents et des victimes. A titre de comparaison, un accident en zone rurale de jour (15%) des cas, résultant d’un usager entrant à vive allure dans un virage masqué ou le conducteur d’un semi-remorque aurait négligemment garé son véhicule doit représenter sensiblement 0,0001 des cas, si ce cas existe. Ce serait, on en convient, un choix discutable de médiatiser ce genre d’événement bien aléatoire…

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